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    1 year ago

    Revenons à ta question initiale : faut-il créer une espÚce humaine doté de tout cela

    Ce n’est pas du tout ma question. Mon propos c’était de dire que ce n’est pas ce qui arrive : on sĂ©lectionne gĂ©nĂ©tiquement des animaux pour amĂ©liorer leur efficacitĂ© Ă  rĂ©soudre nos problĂšmes, mais on ne le fait pas pour les humains (c’est mĂȘme trĂšs trĂšs mal vu, cf. eugĂ©nisme).

    Si toi tu considĂšres qu’on devrait aussi le faire sur les humains, dĂ©jĂ  t’es plutĂŽt une exception donc ça n’arrivera probablement pas, et ensuite je doute que tu le ferais de la mĂȘme maniĂšre que ça a Ă©tĂ© fait sur les animaux. Si on le faisait chez les humains on s’assurerait que ça ne nuit pas Ă  leur bien ĂȘtre, que les humains modifiĂ©s ne seraient pas moins heureux que les non modifiĂ©s (au contraire on chercherait plutĂŽt Ă  ce que ça amĂ©liore leur bien ĂȘtre). C’est pas du tout ce qu’on fait pour les animaux : on regarde juste s’ils sont plus efficaces Ă  rĂ©soudre nos problĂšmes. Si la modification crĂ©Ă© plus de problĂšmes qu’elle n’apporte d’avantages pour nous alors on ne garde pas (et on tue). L’équivalent pour les humains ça serait qu’un groupe de gens dominants sĂ©lectionne gĂ©nĂ©tiquement d’autres humains pour qu’ils rĂ©solvent mieux leurs problĂšmes. J’imagine que c’est pas ça que tu souhaites. Pourtant c’est qu’on a fait avec les animaux.

    Le mouton est un bon exemple. On a sĂ©lectionnĂ© des moutons qui produisent Ă©normĂ©ment de laine, au point que s’ils ne sont pas tondus ils meurent atrocement parce qu’ils ne peuvent plus se dĂ©placer ou se nourrir. T’imagines qu’on fasse ça Ă  des humains ? Ça serait inacceptable. Pourtant ça pose aucun problĂšme si c’est des moutons, au point oĂč les gens considĂšrent qu’on rend service aux moutons en les tondant. Bin, oui, mais si on les avait pas modifiĂ© pour qu’ils aient besoin d’ĂȘtre tondu ça aurait Ă©tĂ© quand mĂȘme vachement plus sympa pour eux.

    Mon propos c’est de dire qu’on n’accepterait jamais sur des humains Ă©normĂ©ment de choses qu’on fait aux animaux. Par exemple mĂȘme si c’était possible, on (et mĂȘme toi je pense) ne sĂ©lectionnerait pas des humains pour qu’ils aient tellement de poils qu’ils mourraient s’ils n’étaient pas tondus rĂ©guliĂšrement, uniquement dans le but de produire des trucs isolants.

    La seule solution que je vois est que nous devenons des machines [
]. A la fin, on aurait plus besoin des animaux, ni de manger.

    On n’a dĂ©jĂ  pas besoin des animaux ni de les manger. Pas besoin d’attendre un hypothĂ©tique futur dans lequel on peut transfĂ©rer notre esprit dans une machine.

    Ça ressemble un peu au discours des gens qui disent que c’est pas la peine de se prĂ©occuper du changement climatique parce qu’on trouvera une solution technologique. Je sais que c’est pas ce que tu penses pour le changement climatique, mais ici pour ce qui concerne le bien ĂȘtre animal ta logique est assez similaire Ă  la leur. Ne faisons pas ce qui est facilement faisable aujourd’hui parce qu’il y aura peut ĂȘtre une meilleure solution demain.

    • Snoopy@jlai.lu
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      1 year ago

      J’ai une autre vision de la relation animal-humain, homme-machine. Tu dĂ©fendais la machine comme solution technologique au bien-ĂȘtre animal ?

      Quant Ă  l’eugĂ©nisme, je suis en plein milieu pcq Ă©tant sourd on m’a mainte fois proposĂ© l’implant cochlĂ©aire. La plupart des enfants sont implantĂ©s, d’autres ont des prothĂšses, une partie de la science cherche Ă  regĂ©nerer des membres. Avec une seringue, ils pourraient rĂ©tablir mon audition. D’autres part, l’IA qui pour le moment est un gĂ©nĂ©rateur d’images, de texte
je vois 2 chemins possibles :

      • nous resolvons la crise climatique et dans ce cas des gĂ©nĂ©rations, voire des sciĂšcle plus tard nous aurons l’emergence de l’IA gĂ©nĂ©ral. LĂ  c’est le tout dĂ©but.
      • la crise climatique met fin Ă  nos activitĂ©s et on s’est adaptĂ©, on a migrĂ© dans des rĂ©gions oĂč il y a de l’eau, oĂč on peut vivre bien.

      Dans les rĂ©gions nordiques tu manges du poisson parce que ce n’est pas un lieu propice aux vĂ©gĂ©taux. Je l’ai dĂ©jĂ  dit, tous les lieux ne sont pas adaptĂ©s aux plantes, nottament le desert. Les chaleurs extrĂȘmes, au delĂ  de 35°c une plante arrĂȘte de produire des fruits et se met en repos vĂ©gĂ©tatif.

      De plus, passer d’un climat extreme Ă  un autre fait baisser trĂšs fortement le rendement de tes cultures. L’impact de 2022 sur nos cultures a Ă©tĂ© terrible. Et j’ai fais le relevĂ© de pluviomĂ©trie, on est passĂ© de 700mm Ă  500mm de pluie annuelle dans le tarn. ça correspondait au climat de 2030, Ă  Marseille.

      • neuralnerd@lemmy.world
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        1 year ago

        Tu dĂ©fendais la machine comme solution technologique au bien-ĂȘtre animal ?

        Je dis que la technologie peut aider au bien ĂȘtre animal oui, parce qu’en remplaçant un animal par une machine ça fait un ĂȘtre sentient exploitĂ© de moins, et que gĂ©nĂ©ralement la production et l’utilisation de la machine provoque beaucoup moins de souffrance que l’exploitation animale qu’elle remplace.

        Si tu dis ça par rapport Ă  mon dernier paragraphe la grosse diffĂ©rence c’est que lĂ  je parle de technologies actuellement utilisables, alors que dans ce paragraphe je critiquais le fait de compter sur de technologies futures et hypothĂ©tiques.

        Quant Ă  l’eugĂ©nisme, je suis en plein milieu pcq Ă©tant sourd on m’a mainte fois proposĂ© l’implant cochlĂ©aire.

        Tu ne sembles confondre l’eugĂ©nisme avec autre chose.

        Dans les rĂ©gions nordiques tu manges du poisson parce que ce n’est pas un lieu propice aux vĂ©gĂ©taux. Je l’ai dĂ©jĂ  dit, tous les lieux ne sont pas adaptĂ©s aux plantes, nottament le desert. Les chaleurs extrĂȘmes, au delĂ  de 35°c une plante arrĂȘte de produire des fruits et se met en repos vĂ©gĂ©tatif.

        Si un lieu n’est pas propice aux vĂ©gĂ©taux ses habitants peuvent Ă©changer avec des rĂ©gions qui peuvent en cultiver. Et s’ils ne peuvent pas ils devraient sans doute dĂ©mĂ©nager dans un lieu vivable, plutĂŽt que de massacrer la population sentiente environnante.

        Sinon ça Ă©quivaut un peu Ă  aller vivre en Antartique et manger les humains qui vivent sur place parce qu’on n’arrive pas Ă  y faire pousser des lĂ©gumes. Ou manger ton voisin parce que ton frigo est vide.

        De plus, passer d’un climat extreme Ă  un autre fait baisser trĂšs fortement le rendement de tes cultures. L’impact de 2022 sur nos cultures a Ă©tĂ© terrible. Et j’ai fais le relevĂ© de pluviomĂ©trie, on est passĂ© de 700mm Ă  500mm de pluie annuelle dans le tarn. ça correspondait au climat de 2030, Ă  Marseille.

        Oui il va falloir faire Ă©voluer nos cultures en fonction des Ă©volutions du climat.

        • Snoopy@jlai.lu
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          1 year ago

          Je dis que la technologie peut aider au bien ĂȘtre animal oui, parce qu’en remplaçant un animal par une machine ça fait un ĂȘtre sentient exploitĂ© de moins, et que gĂ©nĂ©ralement la production et l’utilisation de la machine provoque beaucoup moins de souffrance que l’exploitation animale qu’elle remplace.

          Et bien c’est lĂ  oĂč je serais pas tellement sur. La voiture Ă©met du CO2, lui-mĂȘme responsable du changement climatique.

          Les transports restent la premiĂšre source d’émissions de gaz Ă  effet de serre en France (31 %), devant l’industrie et l’agriculture (19 % chacun). La voiture individuelle est responsable de plus de la moitiĂ© (53 %) des rejets du secteur et de prĂšs de 70 % avec les vĂ©hicules utilitaires. ([source LeMonde])(https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/12/02/environnement-la-voiture-un-frein-aux-ambitions-climatiques-de-la-france_6104418_3244.html) Or, comme tu le voit, ce gaz dĂ©truit des millions d’hectare de forĂȘt chaque annĂ©e. En quoi la voiture aiderait la cause animale si celle-ci dĂ©truit leur garde-manger, leur habitat ? Par consĂ©quent, des millions d’animaux meurent en plus de la 6Ăšme extinction de masse. Et c’est pourquoi je suis partit sur un cas extrĂȘme en me disant : “supprimons les machines”. Or nous auront toujours le besoin de nous dĂ©placer, pour exemple pour chercher de l’eau, amener de la nourriture, transporter du bois
Et lĂ , le cheval revient au galop. Mais je veux pas d’un exclavage, je veux qu’il soit un membre de notre famille comme l’est le chien. Nourrit, soignĂ© avec des sorties ensemble, des souvenirs.

          Si un lieu n’est pas propice aux vĂ©gĂ©taux ses habitants peuvent Ă©changer avec des rĂ©gions qui peuvent en cultiver. Et s’ils ne peuvent pas ils devraient sans doute dĂ©mĂ©nager dans un lieu vivable, plutĂŽt que de massacrer la population sentiente environnante.

          Pour les inous ce monde est vivable. Les touareg aussi. Et imagines-nous avec des plaines desertique et trĂšs peu de plantes. Cela arrivera d’une maniĂšre ou d’un autre en France. En espagne, italie, ça a dĂ©jĂ  commencĂ©. Nous aurons de moins en moins de culture vĂ©gĂ©table.

          • neuralnerd@lemmy.world
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            1 year ago

            Et bien c’est lĂ  oĂč je serais pas tellement sur. La voiture Ă©met du CO2, lui-mĂȘme responsable du changement climatique.

            Ça revient Ă  la discussion qu’on avait avant sur la difficultĂ© Ă  estimer lequel cause le plus de souffrance. On peut essayer de le faire, mais c’est vraiment pas Ă©vident.

            La voiture dont tu parles ça remplace une exploitation animale qui n’existe quasiment plus : le transport Ă  cheval ou tirĂ© par des chevaux, hors divertissement. On peut essayer d’imaginer un monde oĂč on remplace toutes les voitures par du transport animal. Si on prend juste la France, ça fait enlever environ 70 millions de tonnes de CO2 par an, pour les environ 40 millions de voitures en circulation. Il faudrait donc dans les 40 millions de chevaux pour les remplacer. Le cheval induit une production de mĂ©thane supplĂ©mentaire, apparemment estimĂ©e Ă  20 kg/animal/an, ce qui Ă©quivaut sur 100 ans Ă  560 kg d’équivalent CO2/animal/an, donc pour les 40 millions de chevaux ça fait 22 millions de tonnes d’équivalent CO2. Donc sans compter tous les autres impacts ça enlĂšve environ 50 millions de tonnes de CO2 par an. Ça doit rĂ©duire un peu les effets du changement climatique, mais c’est pas non plus un changement radical. De l’autre cĂŽtĂ© t’as 40 millions de chevaux qui vont ĂȘtre possĂ©dĂ©s et gĂ©rĂ©s par les gens, qui vont les voir principalement comme des outils pour se dĂ©placer. J’ai beaucoup de mal Ă  imaginer que ça se passe super bien pour la majoritĂ© d’entre eux. Je sais que le changement climatique est dĂ©sastreux pour tout le monde, mais du point de vue des chevaux qui vont se faire exploiter le gain n’est clairement pas positif. C’est un peu comme si on les exploitait pour nous aider Ă  baisser nos Ă©missions.

            En quoi la voiture aiderait la cause animale si celle-ci détruit leur garde-manger, leur habitat ?

            Elle aide en remplaçant un ou plusieurs animaux qui souffriraient directement de leur exploitation.

            Oui le changement climatique rend les conditions de vie de toute le monde plus dĂ©sagrĂ©ables, mais exploiter plus d’animaux rend les conditions de ces animaux encore plus dĂ©sagrĂ©ables. Ce n’est pas eux de payer pour nos Ă©missions.

            Et lĂ , le cheval revient au galop. Mais je veux pas d’un exclavage, je veux qu’il soit un membre de notre famille comme l’est le chien. Nourrit, soignĂ© avec des sorties ensemble, des souvenirs.

            Un membre de la famille on ne le fait généralement pas travailler pour nous.

            Bien sĂ»r il y aura plein de gens qui traiteront trĂšs bien leur cheval, mais il y en aura encore plus qui le traiteront mal, ou qui feront le strict minimum. C’est surtout pour eux que c’est un problĂšme de remplacer des machines par des animaux.

            Si un lieu n’est pas propice aux vĂ©gĂ©taux ses habitants peuvent Ă©changer avec des rĂ©gions qui peuvent en cultiver. Et s’ils ne peuvent pas ils devraient sans doute dĂ©mĂ©nager dans un lieu vivable, plutĂŽt que de massacrer la population sentiente environnante.

            Pour les inous ce monde est vivable. Les touareg aussi. Et imagines-nous avec des plaines desertique et trĂšs peu de plantes. Cela arrivera d’une maniĂšre ou d’un autre en France. En espagne, italie, ça a dĂ©jĂ  commencĂ©. Nous aurons de moins en moins de culture vĂ©gĂ©table.

            Et donc il faut massacrer et exploiter plein d’animaux pour Ă©viter ça ? Ces problĂšmes on peut les rĂ©soudre sans augmenter l’exploitation animale.

            • Snoopy@jlai.lu
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              1 year ago

              Elle aide en remplaçant un ou plusieurs animaux qui souffriraient directement de leur exploitation. Oui le changement climatique rend les conditions de vie de toute le monde plus dĂ©sagrĂ©ables, mais exploiter plus d’animaux rend les conditions de ces animaux encore plus dĂ©sagrĂ©ables. Ce n’est pas eux de payer pour nos Ă©missions.

              Elle ne rend pas plus désagréable, elle les tue. AUtrement dit, on aura plus besoin de la WWF, ni des vegans puis que les animaux auront disparu.

              La voiture dont tu parles ça remplace une exploitation animale qui n’existe quasiment plus : le transport Ă  cheval ou tirĂ© par des chevaux, hors divertissement. On peut essayer d’imaginer un monde oĂč on remplace toutes les voitures par du transport animal. Si on prend juste la France, ça fait enlever environ 70 millions de tonnes de CO2 par an, pour les environ 40 millions de voitures en circulation. Il faudrait donc dans les 40 millions de chevaux pour les remplacer. Le cheval induit une production de mĂ©thane supplĂ©mentaire, apparemment estimĂ©e Ă  20 kg/animal/an, ce qui Ă©quivaut sur 100 ans Ă  560 kg d’équivalent CO2/animal/an, donc pour les 40 millions de chevaux ça fait 22 millions de tonnes d’équivalent CO2. Donc sans compter tous les autres impacts ça enlĂšve environ 50 millions de tonnes de CO2 par an. Ça doit rĂ©duire un peu les effets du changement climatique, mais c’est pas non plus un changement radical. De l’autre cĂŽtĂ© t’as 40 millions de chevaux qui vont ĂȘtre possĂ©dĂ©s et gĂ©rĂ©s par les gens, qui vont les voir principalement comme des outils pour se dĂ©placer. J’ai beaucoup de mal Ă  imaginer que ça se passe super bien pour la majoritĂ© d’entre eux. Je sais que le changement climatique est dĂ©sastreux pour tout le monde, mais du point de vue des chevaux qui vont se faire exploiter le gain n’est clairement pas positif. C’est un peu comme si on les exploitait pour nous aider Ă  baisser nos Ă©missions.

              C’est surtout parce que tu ne prends pas en compte l’ensemble de la chaine de production pour utiliser une voiture et la gestion de ses dĂ©chets. C’est terrifiant : forage de pĂ©trole, forage de minĂ©raie, usine pour fabriquer la voiture (et donc les machines pour la construire : minĂ©rai, petrole), lieu de recyclage (minerai, petrole, eau), traitement des pneus (minerai, pĂ©trole,eau), particules fines, transport des voitures en bateau (usine pour construire le bateau : minerai, petrole
)
Et tu peux aussi inclure : les routes (sable bitumeux mĂ©langĂ© avec un dĂ©rivĂ© du pĂ©trole), signalisation (cables, machine pour enterrer les cables + composants Ă©lectronique(usine : minerai+pĂ©trole)), pĂ©ages, paiement parking


              AprĂšs, effectivement c’est difficile Ă  Ă©valuer mais c’est dĂ©jĂ  beaucoup plus Ă©levĂ© que le chiffre que tu avances. En tout cas nous manquons de donnĂ©es pour etre au plus prĂšs. Peut-etre qu’on utilisera pas tous le cheval et qu’il sera seulement utilisĂ© pour quelque activitĂ©s. Et que nos trajet se feront Ă  velo ? Aucune idĂ©e.

              • neuralnerd@lemmy.world
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                1 year ago

                Peut-etre qu’on utilisera pas tous le cheval et qu’il sera seulement utilisĂ© pour quelque activitĂ©s. Et que nos trajet se feront Ă  velo ? Aucune idĂ©e.

                Oui donc autant faire ça directement. Pas besoin de faire naĂźtre des chevaux qui vont ĂȘtre exploitĂ©s.

            • Snoopy@jlai.lu
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              1 year ago

              Et donc il faut massacrer et exploiter plein d’animaux pour Ă©viter ça ? Ces problĂšmes on peut les rĂ©soudre sans augmenter l’exploitation animale.

              Tu parle d’une civilisation qui s’est adaptĂ© en un lieux prĂ©cis. Ils ont fait ce qu’il fallait faire.

              Un membre de la famille on ne le fait généralement pas travailler pour nous.

              Si. L’education des enfants, cuisiner, sortie, medecin, nourrice, menage, arrosage plante


              Bien sĂ»r il y aura plein de gens qui traiteront trĂšs bien leur cheval, mais il y en aura encore plus qui le traiteront mal, ou qui feront le strict minimum. C’est surtout pour eux que c’est un problĂšme de remplacer des machines par des animaux.

              Totalement d’accord avec toi.

              • neuralnerd@lemmy.world
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                1 year ago

                Et donc il faut massacrer et exploiter plein d’animaux pour Ă©viter ça ? Ces problĂšmes on peut les rĂ©soudre sans augmenter l’exploitation animale.

                Tu parle d’une civilisation qui s’est adaptĂ© en un lieux prĂ©cis. Ils ont fait ce qu’il fallait faire.

                Non je dis que pour rĂ©soudre les problĂšmes qu’on a, exploiter plus d’animaux n’est pas la meilleure chose Ă  faire. Que des gens aient choisi d’exploiter des animaux pour pouvoir s’installer dans un endroit, c’est triste mais c’est pas trop le sujet. C’est comme ceux qui ont massacrĂ© les amĂ©rindiens pour s’installer en AmĂ©rique : c’est malheureux mais on ne peut pas le changer. Exploiter plus d’animaux dans le futur, par contre, ça on peut l’éviter.

                Bien sĂ»r il y aura plein de gens qui traiteront trĂšs bien leur cheval, mais il y en aura encore plus qui le traiteront mal, ou qui feront le strict minimum. C’est surtout pour eux que c’est un problĂšme de remplacer des machines par des animaux.

                Totalement d’accord avec toi.

                Et pourtant tu sembles privilĂ©gier une voie oĂč on a plus d’animaux, donc qui va fatalement entraĂźner plus de souffrance animale.

                • Snoopy@jlai.lu
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                  1 year ago

                  Non je dis que pour rĂ©soudre les problĂšmes qu’on a, exploiter plus d’animaux n’est pas la meilleure chose Ă  faire. Que des gens aient choisi d’exploiter des animaux pour pouvoir s’installer dans un endroit, c’est triste mais c’est pas trop le sujet. C’est comme ceux qui ont massacrĂ© les amĂ©rindiens pour s’installer en AmĂ©rique : c’est malheureux mais on ne peut pas le changer. Exploiter plus d’animaux dans le futur, par contre, ça on peut l’éviter.

                  C’est de l’adaptation pas de l’exploitation : les inous chassent. Un humain peut aussi manger de la viande, du poisson comme le ferait un lion pour une gazelle.

                  Et pourtant tu sembles privilĂ©gier une voie oĂč on a plus d’animaux, donc qui va fatalement entraĂźner plus de souffrance animale.

                  Plus d’habitat, plus de nourriture, plus de vie. Pas de souffrance animale. Mon projet agricole, comme ceux de ma promo, c’est surtout de crĂ©er des ilots de biodiversitĂ©. C’est Ă  dire qu’on va protĂ©ger le sol, replanter des haies. Et donc cela fera revenir les insectes, puis les oiseaux. AprĂšs si j’aurais des chevaux ou des poules, Ă  voir. Mais dĂ©jĂ  ça c’est Ă©norme. Ce que tu critiques c’est surtout :

                  • l’agro-industrie qui, elle, tue le sol, les forets y compris avec des cultures destinĂ©e aux VĂ©gans comme le tofu, ou le pois-chiche.
                  • Et le capitalisme qui nous obliges tous Ă  produire, Ă  travailler et Ă  etre rentable. Et pour moi, c’est en grande partie pour ça qu’on a des animaux en grande souffrance.
                  • neuralnerd@lemmy.world
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                    1 year ago

                    Non je dis que pour rĂ©soudre les problĂšmes qu’on a, exploiter plus d’animaux n’est pas la meilleure chose Ă  faire. Que des gens aient choisi d’exploiter des animaux pour pouvoir s’installer dans un endroit, c’est triste mais c’est pas trop le sujet. C’est comme ceux qui ont massacrĂ© les amĂ©rindiens pour s’installer en AmĂ©rique : c’est malheureux mais on ne peut pas le changer. Exploiter plus d’animaux dans le futur, par contre, ça on peut l’éviter.

                    C’est de l’adaptation pas de l’exploitation : les inous chassent. Un humain peut aussi manger de la viande, du poisson comme le ferait un lion pour une gazelle.

                    Oui, et un humain peut manger d’autres humains, pourquoi on ne le fait pas ? Les lions mangent parfois d’autres lions pourtant. Les humains peuvent faire des viols en groupe comme le font les canards, mais pourtant on ne le fait pas. Justifier des choses immorales parce que certains animaux qui le font ça ne marche pas trùs bien.

                    Ce que tu critiques c’est surtout :

                    • l’agro-industrie qui, elle, tue le sol, les forets y compris avec des cultures destinĂ©e aux VĂ©gans comme le tofu, ou le pois-chiche.
                    • Et le capitalisme qui nous obliges tous Ă  produire, Ă  travailler et Ă  etre rentable. Et pour moi, c’est en grande partie pour ça qu’on a des animaux en grande souffrance.

                    Non ce que je critique c’est l’exploitation animale. Tu peux dire que c’est Ă  cause du capitalisme si tu veux, mais les autres systĂšmes dans l’histoire n’étaient pas forcĂ©ment mieux du point de vue du bien ĂȘtre animal. Il n’y avait pas l’horreur de l’exploitation de masse, mais ça c’est plus le changement d’échelle qui l’a provoquĂ©. Dans d’autres systĂšmes les animaux sont exploitĂ©s quand mĂȘme. Je dis surtout qu’il faut arrĂȘter d’utiliser les animaux, parce qu’en gĂ©nĂ©ral ça se passe pas bien pour eux. Si tu veux trouver un truc gĂ©nĂ©ral que je critique alors ça serait plutĂŽt que l’humain a tendance Ă  ne pas se prĂ©occuper du bien ĂȘtre des choses qu’il utilise. Ça c’est pas propre au capitalisme ou Ă  l’agro-industrie. C’est naturel chez l’humain (et les autres animaux), mais ça veut pas dire que c’est bien. Il y a plein de choses naturelles contre lesquelles on lutte. C’est justement parce que c’est un comportement naturel qu’il faut faire des choses pour le prĂ©venir.

                    On peut faire l’analogie avec les poules que t’évoquais plus haut. Le comportement naturel de la poule c’est d’aller se balader et la consĂ©quence c’est qu’elle risque de se faire bouffer. Donc pour Ă©viter ça on l’enferme. Bin le comportement naturel d’un humain qui c’est d’utiliser les non-humains comme des outils, et la consĂ©quence c’est qu’il y a un risque de maltraitance. Donc pour Ă©viter ça on devrait l’empĂȘcher d’avoir des animaux qui lui sont utiles. On devrait les remplacer par des choses non sentientes qu’il ne peut pas maltraiter.

        • Snoopy@jlai.lu
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          1 year ago

          Oui il va falloir faire Ă©voluer nos cultures en fonction des Ă©volutions du climat.

          Et ce dernier point me terrifie. Dans mon plan de culture, j’ai dĂ©jĂ  prĂ©vu de cultiver des cactus pour y faire face. Les vignerons, eux, ils achetent des terrains en Angleterre. Je devrais peut-etre aussi migrĂ© lĂ  bas au lieu de chercher un terrain dans le sud de la France.

          • neuralnerd@lemmy.world
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            1 year ago

            Le rapport du groupe 2 du GIEC donne des infos lĂ  dessus qui peuvent peut ĂȘtre te rassurer.

            Dans la section la nourriture en Europe (Ă  partir de la page 1843) :

            While there is high agreement of the direction of change, the absolute yield losses are uncertain due to differences in model parameterisation and whether adaptation options are represented (high confidence)

            Donc pour eux c’est pas clair qu’il y aura des pertes de production dans l’absolu, s’il y a des adaptations.

            In response to 2°C GWL, agro-climatic zones in Europe are expected to move northward 25–135 km per decade, fastest in EEU

            Donc il faudra Ă  l’avenir adopter des cultures qui Ă©taient avant de plus en plus au sud.

            Use of longer-season varieties can compensate for heat stress on maize in WCE and lead to yield increases for NEU, but not SEU for 4°C GWL (medium confidence)

            Pour le maĂŻs on peut s’adapter en Europe de l’ouest en changeant les variĂ©tĂ©s.

            Irrigation can reduces projected heat and drought stress, for example, for wheat and maizz

            Et par irrigation.

            Net yield losses will reduce economic output from agriculture in the EU, reaching a reduction of 7% for the EU and the UK combined, and 10% in SEU at 4°C GWL

            Ils prĂ©voient quand mĂȘme une baisse Ă©conomique, mais de 10 % dans l’Europe du sud, donc c’est pas aussi gigantesque que ta terreur laisse penser, mĂȘme si certains vont effectivement renoncer :

            Increased heat and drought stress, and reduced irrigation water availability, will decrease profitability and cause abandonment of farmland in SEU (limited evidence, low confidence)

            Ensuite ils parlent des solutions page 1847, avec un tableau qui résume les solutions et leur efficacité page 1846 : https://i.imgur.com/anUMPGl.png.

            Quelques citations :

            Farm management adaptation options to climate change include changing sowing and harvest dates, changes in cultivars and irrigation, and selecting alternative crop

            Irrigation is effective at reducing yield loss from heat stress and drought, for example, for wheat and maize, but it increases demand for water withdrawal

            Water management for food production on land is becoming increasingly complex due to the need to satisfy other social and environmental water demands and is limited by costs and institutional coordination

            Crop breeding for drought and heat tolerance can improve sustainability of agricultural production under future climate, particularly in SEU where drought-tolerant varieties provide 30% higher yields than drought-sensitive varieties at 3°C GW

            Agroecological systems provide adaptation options that rely on ecological process (e.g., soil organic matter recycling and functional diversification) to lower inputs without impacting productivity

            Agroforestry, integrating trees with crops (silvoarable), livestock (silvopasture), or both (agrosilvopasture), can enhance resilience to climate change but implementation in Europe needs improved training programmes and policy support (high confidence)

            Technological innovations, including ‘smart farming’ and knowledge training, can strengthen farmers’ responses to climate impacts, although strong belief in ‘technosalvation’ by farmers can reduce the solution space and timing of adaptation options.

            (Technosalvation is the ideology that technologies such as geoengineering will save us from climate change, and so mitigation behavior is not necessary[1])

            Agricultural policy, market prices, new technology and socioeconomic factors play a more important role in short-term farm-level investment decisions than climate-change impacts (high confidence)

            Effective policy guidance is needed to increase the climate resilience of agriculture

            Financial measures include simplifying procedures for obtaining subsidies, and insurance premiums and interest rates that incentivise adoption of climate-friendly agricultural methods

            The EU’s Common Agricultural Policy has increasingly focused on environmental outcomes (Alliance Environnement, 2018) but does not sufficiently provide for adaptation measures

            Limits to European farm-level adaptation include lack of resources for investment, political urgency to adapt, institutional capacity, access to adaptation knowledge and information from other countries

            Ce que je retiens c’est que l’agriculture en Europe va devoir s’adapter, pas s’arrĂȘter. Et que les solutions sont surtout dans le changement des politiques publiques pour accompagner et encourager ces adaptations.

            • Snoopy@jlai.lu
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              1 year ago

              Tu parles Ă  un (futur) maraicher (j’ai dĂ©jĂ  validĂ© ma formation)
Et ça ne me rassures pas. Si tu peux, va lĂ  oĂč il y a de l’eau.