October 14th, 2024 Richard Stallman (aka âRMSâ) is the founder of GNU and the Free Software Foundation and present-day voting member of the Free Software Foundation (FSF) board of directors and âChief GNUisanceâ of the GNU project. He is responsible for innumerable contributions to the free software movement, setting its guiding principles, organizing political action, and directly contributing to a flourishing free software ecosystem. The majority of Stallmanâs political activity has been of priceless value to society at large.
Organique
Lâorganisation des sociĂ©tĂ©s humaines et leur Ă©changes font partie de la Nature, du vivant. Ă une Ă©chelle microscopique/nanomĂ©trique, on a des flux, transport de marchandises, alimentations, dĂ©cision, netoyage, protectionâŠ
Ă une Ă©chelle macro, sans forcĂ©ment avoir un collectif, nous avons une sociĂ©tĂ© bioculturelle avec ses flux, et Ă©changes de concepts, idĂ©es et aussi nettoyage (poubelle), protection (police, samtĂ©, armĂ©eâŠ)
Oui, un collectif est organique et Ă©volue au grĂ© des envies de son noyau, les permanents qui peuvent etre guidĂ©e par une collĂ©giale ou actionnaires. Puis iels vont tracter les cercles externes (bĂ©nĂ©voles, voisin.e.s, institutions, jlailutin.e.s, consomateuricesâŠ) pour porter un projet dĂ©finit entre permanants puis exposĂ© au public.
Et câest en perpĂ©tuel nouvement.
personalité du groupe
Pas Ă©vident. Je pense quâun groupe est plutot dĂ©finit par son mouvement dĂ©cisionnel et ses actions. Autogestion, pyramidiale, consensus, conviviale, bienveillant, horrible, abrupte, timorĂ©e, lourdâŠ
les mascottes
Effectivement, câest peut etre ça qui manque. On a pas vraiment de modĂšles mentaux pour les groupes mais on peut leur crĂ©er des avatars/mascotte avec une personalitĂ© pour crĂ©er une association entre le collectif, lâentreprise et nous, le public. Une antropophisation (mot inventĂ© ?)
Genre les dessins de David Revoy pour framasoft sont trĂšs parlant. Peertube, câest pas un poulpe, câest trĂšs froid. Ou encore, quand on va au supermarchĂ©, et quâon achĂšte un produit alimentaire. Parfois, on retrouve une photo du paysan alors que bon, ya surement de grosses machines derriĂšres. Mâes avis que ça se vend mieux quâĂ©crire NestlĂ© ou Collectif du Larzac.
Sur la personnalitĂ© je me demande si y a pas un truc Ă creuser. Quand je pense aux diffĂ©rents groupes que je connais, y a vraiment des diffĂ©rences rien que dans les attitudes. Y a des groupes plus divers que dâautres, y a des niveaux de pragmatisme ou de rigueur diffĂ©rents, des attitudes vis Ă vis des finances, des dĂ©cisions, des rĂ©unions, diffĂ©rentes.
Y a des groupes oĂč une rĂ©union câest forcĂ©ment un apĂ©ro, dâautres oĂč elles sont vues comme une perte de temps, dâautres oĂč ce sont des Ă©vĂ©nements formels. La façon dâinclure de nouvelles personnes est pas la mĂȘme non plus: certains sont un peu plus âsectairesâ, dâautres plus inclusifs. Dans certains groupes, ton conjoint est membre par dĂ©faut, dans dâautres chacun fait sa vie.
Je me demande si câest moi qui manque de vocabulaire en la matiĂšre ou si les adjectifs ne sont pas simplement manquants.
Peut-etre effectivement, on peut élaborer un vocabulaire, adjectif spécifique au groupe au nisque de les enfermer dans une étiquette comme hétéro.
Si je prends le spectre de la sexualitĂ© : hĂ©tĂ©ro est restrictif. La dĂ©nomination cis-hĂ©tĂ©ro est restrictive et elle casse lâimaginaire, la crĂ©ativitĂ©.
On peut trĂšs bien sâimaginer dans une relation avec un homme et une nette prĂ©fĂ©rence pour les femmes, ou bien Ă©largir le coupe entre plusieurs personnes ou dĂ©sirer le sexe masculin sans forcĂ©ment vouloir une relation avec un homme. Ou tout simplement une relation exclusive avec mariage ou non.
Dâun autre cotĂ©, dĂ©finir un groupe permettrait de plonger dedans et de faire ressortir des modĂšles et sur ce point tu connais trĂšs bien.
Jâai Ă©tĂ© dans des collectifs oĂč lâargent Ă©tait une contrainte, un pouvoir. Dâautre non. Genre un gars qui achĂšte tout et laisse le collectif faire ce qui veut, dâautres qui veulent absolument que le bail soit dĂ©laissĂ© Ă une fondation, dâautre en SCIâŠ
Dans des collectifs qui accueillaient le et la premiĂšre venue. Dâautres qui avaient un cadre strict Ă©largie aux familles de chacan et chacune ou sĂ©parait complĂštement car le critĂšre est la participation.
Ya une multiciplitĂ© de forme. De ce que jâen retient câest quâil y a 2 aspect primordiale Ă la survie du collectif :
Je ne pense pas quâil faille prendre le vocabulaire de lâhomosexualitĂ© comme exemple, puisque lĂ ce sont en effet des Ă©tiquettes mais qui ont Ă©tĂ© imposĂ©es par la majoritĂ© oppressive envers une minoritĂ© qui nâavait rien demandĂ© et qui nâavait pas particuliĂšrement demandĂ©e Ă ĂȘtre Ă©tiquetĂ©e.
Je crois en cette hypothĂšse qui doit probablement avoir un nom que jâignore en linguistique, qui est quâon est capable de former des concepts seulement un niveau au-delĂ de notre vocabulaire, et que pour aller plus loin, on doit se faire des mots comme un marchepied. Par exemple, si tâas pas les mots pour dĂ©finir toutes les tendances LGBT, si tâas que un seul mot comme gay pour reprĂ©senter tout ce qui nâest pas lâhĂ©tĂ©ronormalitĂ©, tu vas pouvoir expliquer ce que câest que dâĂȘtre bi, dâĂȘtre trans, dâĂȘtre queer, dâĂȘtre bicurieux. mais tu auras beaucoup de mal Ă dĂ©passer ça. Avec ce vocabulaire, tu peux par exemple expliquer quâil y a un spectre, quâil y a peut-ĂȘtre plusieurs axes, voire que certaines catĂ©gories nâont rien Ă faire lĂ -dedans, que la transsexualitĂ© et lâhomosexualitĂ© nâont rien Ă voir (me tapez pas, câest un exemple) mais câest des choses qui leur a Ă©tĂ© trĂšs difficile dâexprimer sans avoir le vocabulaire.
Et pour en revenir au groupe, ce qui mâintĂ©resse beaucoup câest ce que tu appelles la culture du groupe. Jâai lâimpression quâon a autant de mal Ă la dĂ©crire que si on nâavait pas le droit dâutiliser des adjectifs de personnalitĂ© pour dĂ©crire des personnes. Je peux utiliser des pĂ©riphrases pour dire quâune personne est colĂ©rique ou quâelle est timide, mais câest laborieux.
Avoir un mot pour dire que ce groupe-lĂ a tendance Ă trop faire de rĂ©unions, ou que ce groupe-lĂ , sans ĂȘtre complĂštement sectaire, a pas spĂ©cialement envie dâaccueillir plein de membres, que tel autre groupe nâa pas du tout envie de gĂ©rer un compte bancaire et de lâargent et prĂ©fĂšre fonctionner en mode bĂ©nĂ©vole Ă pur et que tel autre a peut-ĂȘtre potentiellement lâintention de devenir un jour une entreprise, ça peut ĂȘtre intĂ©ressant.
Et câest peut-ĂȘtre fondamental, parce que si mon hypothĂšse est correcte, sans ces mots, on va avoir beaucoup de mal Ă penser la collaboration entre groupes, voire mĂȘme la crĂ©ation de groupes dont il y a besoin dâune façon un peu plus agile. Tu le dirais au sein dâune Ă©quipe: âJe ne peux pas aller en rĂ©union avec machin parce quâil est trop timide, il ne va pas oser prendre la parole. Donc câest moi qui devais devoir parlerâ. âJe ne peux pas y aller avec un tel parce quâil est beaucoup trop agressif.â
On a besoin de pouvoir dire des choses similaires sur les groupes pour savoir sâils peuvent travailler ensemble, si une personne donnĂ©e peut en faire partie, comment on doit rĂ©soudre des problĂšmes en leur sein, les aider, etc.
(Et il se peut aussi que je sois juste en train de rĂ©flĂ©chir Ă ce que je pourrais Ă©crire dâintĂ©ressant dans une fanfiction sur le cycle de la Culture de Iain Banks.)
Effectivement nommer les choses permet de developper les relations humaines : colĂ©rique, timide, indulgent, fier, egoâŠPour developper les relations intergroupe, ça va aussi dĂ©pendre de sa taille.
Des petits groupes
Si le groupe contient 8 personnes comme le battement dâailes en CorrĂšze, et quâon contacte un autre groupe comme la Frenaie, Pivoine et bien ça se joue sur les relations amicale. Par exemple, câest fictif, un tel connait telle personne et sont amis donc souvent iels partagent une biĂšre ensemble, ça devient un terrain idĂ©e, de jeux entre eux.
Et ya pas besoin dâadjectif pour dĂ©finir tout le groupe pcq on revient Ă quelque chose de plus humain, lâĂ©change Ă©motionnel est direct. On ne parle pas tellement du qroupe mais dâamis.
Et lors de ces Ă©change on peut dire jâai envie de crĂ©er une yourte ici. Est ce que tu pense que câest possible ? Et lĂ , cette graine germera et ce sera discutĂ© plus tard en rĂ©union, deviemdra un chantier pcq om avait envie de faire des truc emsemble, partager un moment, quâon se connaitâŠet ça se fait parce que ya eu une relation de confiance entre les 2 mais aussi au sein des 2 Ă©quipes.
Ăa, câest pour les petits groupes.
Des grands groupes
Ă prĂ©sent, on passe Ă une Ă©chelle plus large. 30 personnes. Câest ce qui se passe lors du des Ă©vĂšnements du RĂ©seau REPAS dont le battement dâailes en fait partie. Et de ce que je remarque, câest quâon voit emerger des structures pilotes qui vont guider ces 30 personnes et ces 30 personmes vont se subdiviser en petit groupe de 5 personnes.
De lĂ , iels peuvent sâĂ©changer des idĂ©es Ă 5, les passer Ă un autre groupe de 5 puis les relayer aux autres groupe avant dâĂȘtre mise en commun. Aussi on revient Ă ce que je disais plus haut avec les relations amicales. Ă lâinterrieur, ces petits groupes vont sâagglutiner avec dâautres par affinitĂ©s et câest lâensemble de ces flux qui vont dĂ©finir le dynamisme du groupe qui peut etre plombĂ© par les frictions et se scinder en 2, se polariser.
Dâautre plus nuancĂ© qui va leur accorder une certaine agilitĂ© pour les dĂ©cisions et varier ce curseur avec une ligne rouge par rapport Ă leur valeur. Genre est ce quâon accepte lâargent des banques ?
PolarisĂ©, plombĂ©, agilitĂ©, agglutinĂ©âŠlĂ je crois quâon voit Ă©merger un vocabulaire propre au groupe et qui nous permette dâagir, amĂ©liorer, progresserâŠ
Interessant, tu fais une fanfiction. Si tu veux, je peux te passer des documents personnel sur lâasso. Câest plutot privĂ© mais peut-etre que ça pourrait tâaider
En vrai les fanfiction jây pense beaucoup mais je mây mets jamais. Jâai plusieurs trucs solarpunk Ă Ă©crire, une fanfic sur les nazgul, une autre sur la CultureâŠ
Mais je passe pas mal de temps Ă me demander comment on pourrait fonctionner mieux par petits groupes, comment de lâordre peut Ă©merger sans hiĂ©rarchie et comment fluidifier les relations au sein de lâarchipel.
Tu suggĂšres dans un autre message de demander Ă des LLMs et il mâa proposĂ© quelques pistes intĂ©ressantes (je suis passĂ© par Claude Sonnet). Il mâa proposĂ© des mots pour dĂ©crire les âclimatsâ de groupe ainsi quâune sĂ©rie de âstĂ©rĂ©otypesâ de groupes.
Adjectifs pour les climats:
Concernant les catégories de stéréotypes :
Le groupe âstart-upâ :
Le groupe âtraditionnelâ :
Le groupe âĂ©litisteâ :
Le groupe âcommunautaireâ :
Le groupe âavant-gardisteâ :
Le groupe âbureaucratiqueâ :
Le groupe âcharismatiqueâ :
Le groupe âen dĂ©clinâ :
Le groupe âen transitionâ :
Il mâa aussi donnĂ© quelques rĂ©fĂ©rences sur les travaux acadĂ©miques sur la psychologie des groupes mais ça se concentre sur leur type dâorganisation, peu sur le âclimatâ (mot que je vais garder je pense).
Dans mon cas, je pense que câest la dynamique interne qui impactera la relation intergroupe.
Sur ce point, je peux te passer des documents sur lâasso le battement dâailes : https://www.lebattementdailesetco.org/
Parce que ya nos tĂ©moignages qui donnent dĂ©jĂ beaucoup dâinfo sur notre ressenti et lâĂ©volution du projet. Alors, oui câest pas tant des relations inter-groupe mais interne qui influence le reste, ce quâon va porter Ă travers nos missions et les anciens vont faire la liaison, garder le contact.
Le battement dâailes nâĂ©tait pas en autogestion, lâasso a dabord Ă©tĂ© portĂ© par une seule personne. CâĂ©tait hiĂ©rarchique, elle gĂ©rait tout, un travail de monstre.
Et quand iel est partie pcq lâĂ©quipe voulait etre en autogestion, il a fallu tout reconstruire. Donc iels ont mis Ă plat tout le taff et lâont divisĂ©. Je pense que câest une forme dâarpentage. Sauf que dans les faits, ya des mĂ©caniques structurelles qui font que la nouvelle Ă©quipe perpĂ©tue lâancien fonctionnement.
Cet Ă©quipe au bout de 3 ans part et câest lĂ que jâarrive. Jâassume trĂšs rapidement des responsabilitĂ©s et accueille les bĂ©nĂ©voles alors que jâai jamais fais ça. JâĂ©tais super introvertit, timide et anxieu. VoilĂ , tu as le contexte, revenons Ă la question de lâordre
lâordre
Lâerreur est de croire que lâautogestion est un poste fixe invariable parce quâon a mis en place des temps de parole et mandat. Cela ne constitue que des facteurs limitants.
Il en est de meme pour lâanarchie, communisme, libĂ©ralismeâŠya rien qui ne change pas. On peut se dĂ©finir dans un mouvement militant mais ya des choses qui vont bouger et on peut se retrouver dans lâinverse de ce quâon dĂ©fendait.
Dans le groupe, une personne part. Cela crĂ©Ă© un vide. Ce vide on va le combler comme lâair. On se retrouve ainsi avec 2 missions comme ici avec les modo-admins-animateurices. Le pouvoir est concentrĂ©e.
Autre cas : les anciens. Avec le temps, tu acquiert de lâexperience, tu deviens plus efficace, tu connais mieux les rouages de ton groupe et des autres. Cela te donne confiance. Naturellement tu vas avoir un poste de leader. Et donc quand il sâagira de demander des infos, des conseils, on le demandera aux anciens. Et ainsi, les anciens ont toutes les infos, clĂ© en main car iels ont un carnet de contact mais sont devenu un moteur.
Les nouveaux nâont pas tellement de marge de manoeuvre et suivent la structure. Câest une phase dâapprentissage. Et Ă un momemt iels occupperont la meme place que les anciens.
Donc en interne câest en perpĂ©tuel mouvement. Et câest pour cela que le battement dâailes fait appel Ă des groupes externe comme lâasso pivoine. On a utilisĂ© des outils de lâĂ©ducation populaire, du thĂ©Ă tre pour voir la dynamique au sein de notre groupe. Les masque de persona, la circulation dans une piĂšceâŠvoilĂ , pour connaitre nos liens, valeurs.
Et par la suite, on se lance dans le réseau.
Surement, ça ne rĂ©pond pas complĂštement Ă ta question puisque je trouve que le fonctionnement interne Ă un impact immense sur le reste. Lâimportant câest les rencontres irl. Ăa crĂ©e des affinitĂ©s, ponts et donc des points de contacts informels qui vont faire emerger une dynamique plus fluide.
De lĂ , je dirais quâil faut veiller Ă ce que ce ne soit pas la meme personne qui y va ou lâorganise (tuilage).
Sur lâautogestion, personnellement, il y a un truc qui mâa beaucoup ouvert les yeux. Câest la vidĂ©o de Fouloscopie sur les organisations Ă©mergentes. Pour la faire courte, il prend un groupe de personnes, je crois que ça devait ĂȘtre 64 personnes, et il leur donne la tĂąche de reproduire un dessin sur une grille de 8 par 8 et chacun doit prendre une feuille de papier de couleur, se placer Ă un pixel donnĂ© et Ă un moment on lĂšve les feuilles vers le ciel et dâun point de vue en hauteur on voit si le dessin a Ă©tĂ© correctement reproduit.
Il les laisse sâorganiser comme ils veulent pour faire ça. Et il y a plusieurs formes dâorganisation qui se font. Comme attendu, assez vite, il y a des hiĂ©rarchies qui se mettent Ă Ă©merger. Ă un moment, il les âdĂ©capiteâ en identifiant les chefs et en les retirant du groupe. Il y a aussi une expĂ©rience oĂč ils doivent sâorganiser sans se parler. Il montre que ça marche tout Ă fait sans chef Ă©galement.
Mais Ă un moment, il doit interdire un truc parce quâil y a quelquâun qui avait trouvĂ© lâidĂ©e que chacun se place et il y a un mec qui distribue les pixels Ă tout le monde, comme ça, il nây a pas dâerreur. Ăa, ça marchait bien, mais ça ne lâintĂ©ressait pas dans la dynamique de groupe, donc il lâa interdit.
Et lĂ , Ă ce point-lĂ , jâai rĂ©alisĂ© un truc, câest quâen fait, câĂ©tait une tĂąche qui ne nĂ©cessitait mĂȘme pas un groupe. CâĂ©tait une tĂąche faisable par une personne. Donc quelque part, son expĂ©rience Ă©tait un petit peu Ă lâeau parce que ça ne montre pas comment on sâorganise pour faire une tĂąche qui nĂ©cessite plusieurs personnes. Mais par contre, ça a montrĂ© que tout le temps, mĂȘme quand câest absolument inutile, par rĂ©flexe, on laisse Ă©merger des hiĂ©rarchies et ce que jâen ai retirĂ© câest que si tu veux un truc autogĂ©rĂ© tu dois avoir un mĂ©canisme actif qui supprime les hiĂ©rarchies.
Une autre solution que jâai vue dans un vieux texte de hippie amĂ©ricain, donc une personne qui Ă©tait revenue dâorganisations soi-disant sans hiĂ©rarchie dans des groupes fĂ©ministes. Elle disait quâen fait, les hiĂ©rarchies implicites Ă©taient les pires au niveau de la toxicitĂ©. et quâelle prĂ©conisait quâon crĂ©e des hiĂ©rarchies explicites avec tous les contre-pouvoirs nĂ©cessaires en face, et que câest ça qui donnait le plus dâĂ©quilibre Ă une structure autogĂ©rĂ©e.
Sinon, une des derniĂšres pistes pour moi qui ai beaucoup traĂźnĂ© dans les hackerspace, je ne sais pas si on peut dire que câest un mode dâorganisation ou un mĂšme, on parle de do-ocracy, câest-Ă -dire câest celui qui fait et qui commande. Câest un petit peu la base du volontariat, câest-Ă -dire que la personne qui doit faire le truc, câest elle qui dĂ©cide de ce quâil faut faire. Il y a besoin de planter des poireaux, câest celui qui va planter les poireaux, qui dĂ©cide de quand câest fait, dâoĂč câest fait. Ce nâest pas forcĂ©ment un mode dâorganisation parce que tu ne peux pas faire autrement au niveau du volontariat. Mais peut-ĂȘtre que pour certains, ça valait le coup de rendre ce fonctionnement explicite.
De fait, ça va créer des hiérarchies, mais ça impose aussi une forme de non-coercition. Parce que les choses se font uniquement de façon volontaire à ce moment-là .
Ah je crois quâon a vu la meme vidĂ©o, il faudrait que je la revois. :)
Cela rejoint le tableau des chefs et cheffes du Pavé qui donnent des pistes. Meme au théà tre, quand tu veux faire tourner un groupe, il faut un ou une capitaine. Cela donne confiance et une direction.
Par contre, ya 2 points fondamentaux.
Câest lĂ oĂč certain, certaines le confonde avec une forme de pouvoir. Ăa revient un peu Ă ce que jâexpliquais avec lâair, on occuppe un espace laissĂ© vacant ou non occuppĂ© et sur le coup tu y rĂ©flĂ©chis pas forcĂ©ment, tu fais et câest fait. La solution ? Câest de le partager ou dâaccorder de la place aux autres mais sâiels ne le font pas, nâont pas de role actif autre que dâobserver ça ne sert Ă rien. Il faut etre en force de proposition, pas en retrait.
Je veux bien que tu nous partage un post dessus :)
Toujours.
Je trouve que rendre un fonctionnement explicite permet de mieux anticiper via les tuilage et de construire un contre-pouvoir. Si je prend un exemple personnel de jlai.lu :
Et de lĂ , le fonctionnement est limpide. Jâai meme Ă©tĂ© dans 2 collectif oĂč la personne avait investit bcp dâargent dans le lieu. Ăa ne fonctionnait pas sous une fondation et ça marchait trĂšs bien. Iels disaient tous deux que câĂ©tait une forme de pouvoir quâil hallait en avoir conscience et ça les gĂ©nait. Cependant, jâobservais que ça restait Ă©quilibrĂ©, familliale. Ăa ne ressortait meme pas, câĂ©tait une plateforme et non le terrain de X ou Y.
Donc voilĂ , dâune certaine maniĂšre ĂȘtre attentif, attentive Ă nos privilĂšges permet de les Ă©quilibrer.
Ceci dit, je trouve interessant les adjectifs proposĂ©s par les LLM. Câest plutot cohĂ©rent. Si je prend mon ancienne asso, on aurait les adjectifs suivants :
Metaphorique, charismatique, déclinescent, cohésif et procedurier.
De lĂ , est ce quâon fait un diagramme de compĂ©tences comme dans les jeux vidĂ©o (hp, sp, mana, strenght, agile) ? Enfin lâidĂ©e câest aussi de pouvoir proposer des pistes dâĂ©volutions avec les termes dĂ©finit.
Sinon ça reste des Ă©tiquettes. đ
De lĂ , je ne sais pas trop oĂč on va non plus. Perso, ça me donne un petit peu des mots pour penser les groupes dâune façon un peu plus humaine. Mais aprĂšs, faut que faire? Faudrait se lancer sur une thĂšse en psychologie des groupes!
Moi, jâaime bien les dessins. Peut-etre on peut inviter chacun et chacune Ă dĂ©crire son groupe. Jâai un super jeu dâĂ©ducation populaire pour ça, on lâavait fait Ă titre individuel et câest trĂšs riche.
Je file travailler mes oreilles et je reviens ce soir pour te le décrire.